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Lalée PINONCELY

La communication digitale est déjà le premier pas vers cette transformation digitale, car le premier pas pour une entreprise est d’exister en digital, sur Internet, pour être visible !

Avant, une entreprise locale communiquait dans les médias locaux, une entreprise française, dans les médias nationaux. Il y a une chose qu’elles ne faisaient pas bien, c’était cibler leurs acheteurs potentiels. Maintenant, Internet permet des ciblages très puissants pour plus d’efficacité. Donc, les coûts de contacts sont optimisés, car l’entreprise va toucher uniquement des personnes qui sont déjà intéressées par l’entreprise, son produit, ses services. À partir du moment où les coûts de contacts sont plus bas, à budget égal, l’entreprise touche des personnes, beaucoup plus loin et en nombre plus important.

La première chose à faire pour une entreprise est de voir comment le numérique peut lui permettre de communiquer en ciblant ses clients.

Acheter du média Internet pour faire du branding, faire connaître sa marque au plus grand nombre, ce n’est pas très efficace, il vaut mieux, dans ce cas, rester dans la communication traditionnelle, comme acheter des spots Tv. En revanche, quand elle veut commencer à avoir du retour sur investissements, toucher un client, le convertir et essayer de faire une marge sur son produit, il n’y a qu’un seul média qui soit capable de cibler, c’est Internet. Ce n’est pas si compliqué, ça l’était au début parce que les méthodes de ciblage n’étaient pas optimales. Aujourd’hui, il existe des outils de ciblage beaucoup plus puissants qui rendent les médias beaucoup plus efficaces.

La communication digitale, c’est de la communication ! Le digital sert de caisse de résonance.

Nous communiquons quand nous avons quelque chose à dire, que ce soit sur le digital ou pas. Finalement, ce qui compte le plus, c’est l’accessibilité de l’offre. Si un commerçant dans un village ne souhaite vendre qu’aux habitants du village et qu’ils achètent uniquement dans la boutique, pas besoin de site Internet. En revanche, si un commerçant estime que ses produits doivent être vus par le plus grand nombre, alors l’outil Internet a un intérêt. Il y a le magasin virtuel et le magasin physique. Tout dépend de la stratégie de marque de l’entreprise, mais il faut, surtout pour les marques grand public, laisser le choix au consommateur de se rendre en boutique ou d’aller sur le site Internet.

On parle de multicanal, de cross-canal ou d’omnicanal ; mais il faut simplifier la chose. Ces termes désignent simplement l’accessibilité à tout le monde d’acheter des produits partout et à tout moment. C’est comme un couteau suisse : il faut pouvoir aller dans une boutique, essayer et acheter sur le site Internet, ou rechercher sur Internet et aller acheter ou se faire livrer dans la boutique. Le client est roi !